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27 mai 2012

Au seuil du jardin d'éros...seconde partie

L’origine du mal…

 

Voilà donc, que je viens de te raconter un truc que les filles découvrent plus tard, bien souvent, a l’occasion de confidences avec leur  petit ami, qui est que les garçons se branlent en groupe, et oui, ça les surprend, il y a de quoi, pas la branlette, ça non, ça fait partie du paysage, mais l’acte en groupe, a plusieurs, la complicité dans le fait de secouer la manivelle, la bande d’andouilles qui se tape une branlette, ça les amuse, après la surprise au fil des révélations,  c’est l’aspect comique qui reprend le dessus, et heureusement, ce n’est qu’un jeux, un de plus, non ?

Le cousin qui a mon âge, et moi-même, on est encore dans l’innocence près pubère, pas encore de giclées de foutre, non, ça viendra, on a le temps, alors on peu la secouer autant que nôtre  envie nous tiens, sans craindre  au meilleur moment, la survenue de la semence, le crime d’Onan est presque parfait, l’autre cousin, lui, il a de l’avance, avec ses trois ans de distance, il attend, anxieux, d’une branlette a l’autre, la venue de ce qui le rangera définitivement du coté des futurs papas…

Je n’ai pas besoin de te faire un dessin pour t’expliquer, quand je réalise tout ce qui est en train de se passer, je flippe a mort, en ce qui me concerne, les deux cousins, eux, ne se posent pas de question, ils sont tout joyeux de pouvoir bientôt jouer les mecs, les « vrais », avec leur petite goutte de foutre au bout de la fraise, moi, des questions, je m’en pose, a la tonne, tous les jours, et même des pas avouables, de plus en plus, au sujet des femmes, j’ai bien vu les pubs, dans les magazines féminin, et j’ai finis par piger le principe, pourquoi on vend des tampons que l’on place dans le vagin…

Merde, c’était donc ça, le fin mot de l’histoire, pas étonnant alors que les adultes nous foutent les jetons avec la plus belle et la plus agréable chose du monde, l’activité la plus saine et naturelle et pour le corps, et pour les méninges, voilà donc ce qui m’attend, et je m’informe, le processus est irréversible, c’est l’angoisse, un pas de plus dans la galère, dans la masculinité, ça c’est déjà très mal passé, le début est un fiasco, je ne me suis jamais sentie totalement un garçon, je le sais, d’ailleurs, les autres ne s’y trompent pas, j’ai droit régulièrement aux moqueries, quand ce n’est pas la méchanceté lâche, les coups…

Peut être que ça vas se calmer, avec l’arrivée de Saint foutre, parmi les siens, je n’y crois pas trop, mais le plus terrible, ce sont les effets secondaires, le poil au menton, la démarche de pingouin, la pomme d’Adam qui ressemble a un os qui chercherait désespérément a percer la peau du coup pour se faire la malle., et avec les années, peut être même la fourrure plein les pectoraux, et la calvitie façon boule de billard, comme j’en vois plein, autour de moi, c’est trop !

Je cherche a me rassurer, non, je n’arriverai jamais a ce stade de virilité, j’ai déjà eu le plus grand mal jusqu’à présent, alors, il n’y a aucune raison que ça s’aggrave, docteur, que les deux autres s’en régalent, soit, c’est leur droit, eux, ils sont « normaux », ce sont des « vrais » mecs, pas moi, je le sais, il y a eu erreur, je suis victime d’une anomalie, d’un vice caché, on finira bien par s’en rendre compte, par me faire justice, merde, je sais que je vais en baver jusqu’à l’âge adulte, après on me foutra la paix, plus d’insultes, de moqueries, de coups dans la figure, nous serrons des adultes raisonnables, et en devenant raisonnables, hommes et femmes, on me foutra la paix, on ne ferra même plus attention a moi, c’est sûr…

Ce n’est pas ma puberté qui m’interpelle le plus, mis a part les angoisses que je viens de te citer, non, c’est celle des filles, je me l’imagine, si mes parents, et leurs amis, qui ont toujours vanté mes qualités d’imagination, savaient ce que j’imagine, ils pousseraient des cris…

Au point que ça devient une obsession, je lis, je cherche, dans le dictionnaire médical, je parcours des centaines de fois les dessins, schémas, coupes sagittales des organes sexuels reproducteurs  féminins, la conclusion qui pointe dans mon esprit est monstrueuse, car impossible, j’aurai voulus, moi aussi, acheter à la pharmacie, des tampons que l’on place dans le vagin…

Bien, voilà a quoi j’en suis arrivée, mais dans quel vagin ?...

Une angoisse pire chasse la première, mais la science vient a mon secours, un vagin, ça doit pouvoir se fabriquer, il n’y a pas de raisons, puisque les filles en ont un, il y a donc la place…mais ça, c’est une autre histoire, pour le moment, j’en reviens a mes deux branleurs de cousins, tu ne l’ignore pas au départ de toute entreprise d’auto érotisme, il y a le fantasme, nous avons toutes et tous les nôtres, et tu l’aura remarqué, comme moi, avec le temps, et au grès des confidences sur l’oreiller, on trouve toujours celui de l’autre grotesque ou absurde, et jamais le sien…on devrait prendre garde de voir là une racine de la connerie et de l’intolérance, tu ne crois pas ?

J’ai toujours aimé durant l’adolescence, et après, me raconter des histoires, dans ces rêveries érotiques, tous les interdits, les tabous, étaient allégrement transgressés, mon imagination pouvait me permettre d’inventer a foison personnages haut en couleur, tant des hommes que des femmes, des lieux enchanteurs, des situations délicieusement décadentes…mais le support papier, comme on l’appelle, est un ami presque indispensable de la libido des gamins, comme je te le disais, et mes camarades en usaient souvent dès lors que l’envie de secouer la manivelle les prenait.

Pourtant, le plus âgé avait également d’autres préférences, ce qui me convenait parfaitement bien, puisqu’elle m’offrait l’occasion, sans que je m’en rende bien compte, d’accéder pour la première fois a une sexualité fétichiste.

 

Le diagnostic du vice…

 

Ce fils et petit fils de médecin avait certainement très tôt élaboré ses fantasmes curieux autour du métier de son père, et il nous invitait, un mâtin, a nous les faire partager, mes qualités a jouer la comédie et a alimenter les fantasmes par mes récits ne lui avaient pas échappées, et nous avions en perspective, la promesse de passer un bon moment…

Il nous fit part, donc, de son scénario, et il fut décidé que son cousin serrait mon assistant, et moi, la docteur chargée de soigner ses irrépressibles accès de priapisme.

Nous nous somme donc retrouvés tous les trois dans l’une des chambres mansardées de la maison de ses grands parents, mes voisins, et après nous êtres assurés que personne ne viendrait nous déranger, il fit glisser short et slip sur ses cuisses, la queue raide et prête a l’emplois,  releva son T shirt et s’allongea en suite sur une table, m’ayant au préalable confié divers objets de métal, règle, stylo, critérium, dont j’allais faire usage pour l’ausculter…

Je commençais, prenant dès les premiers instants mon rôle très a cœur, comme tu peux l’imaginer, et comme tu l’aurais fait toi-même, je pense, si tu avais été à ma place, par lui poser des questions très précise sur les raisons qui l’avaient amenées a me consulter, depuis quand duraient les crises, ses fantasmes, le plaisir éprouvé, , heureux et transit de plaisir, les bras allongés le long du corps, il me répondait très précisément, je regardais sa poitrine se soulever, au rythme de sa respiration , et avec l’alibi sans faille que me fournissait mon rôle, qui de plus pouvait être pris a ma guise, tant au féminin qu’au masculin, j’avais enfin, le loisir d’observer sa queue et son corps sans éveiller le moindre soupçon…mieux encore, le fait que je féminise mon rôle le mettait encore plus a son aise, éloignait ainsi le spectre d’un quelconque fantasme homosexuel, le plaisir est simple, c’est l’esprit, qui est compliqué.

Je pu donc enfin, laisser mes yeux s’ouvrir grands sur mon âme, afin qu’elle se nourrisse de ses instants uniques, étant plus âgé, bien charpenté  car très sportif, la musculature fine et bien dessinée, la peau halée, brun et avec de beaux yeux verts hérités de sa maman, la salaud était en outre équipé d’une queue superbe, je faisait glisser les objets de métal froid sur la peau sombre et fine qui la couvrait, de la bas e jusqu’à la pointe, toute gonflée d’envie, sur la veine qui la parcourait, m’adressant a lui a voix basse, le bougre fermait les yeux, son ventre se soulevait, par secousses, chaque seconde de ce jeux était tout a la fois surprise et découverte, et je m’amusais de le voir si heureux, prendre son plaisir de cette façon si singulière, immobile, totalement a ma merci, a chaque changement d’instrument, je lui détaillais la délicieuse torture que j’allais lui faire subir, il me demandait, anxieux, des détails, craignant pour sa si jolie queue, son cousin nous observait, en retrait, il était devenu en quelques minutes mon infirmier…

C’est peut être a cette occasion que j’élaborais mes premiers désirs et fantasmes de dominatrice, tu peux en juger, de dominatrice avec les hommes, car avec les femmes, c’est différent, mais c’est une autre histoire, la singularité de ce jeux, et ce qui aujourd’hui m’amène a penser que ce jeune homme était soumis et fétichiste, est qu’il intervint, alors que les premiers frissons qui précédent la venue du plaisir  commençaient a le prendre, pour remballer sa marchandise, satisfait, et en rester là, ce qu’il fit avec le plus grand calme, et m’étant infiniment reconnaissant de tout le plaisir que je venais de lui procurer, encore tout étourdis, et comme sortant d’un rêve, je lui fis la promesse, bien sûr, de recommencer quand il le voudrait.

En racontant tout récemment ces moments de mon adolescence a F, ma compagne transsexuelle, elle aussi, du moment, elle en fut surprise, et étonnée,, elle s’en amusait, j’avais selon elle mis le pied très tôt a l’école du vice, mais chaque expérience est unique, et je n’en tire ni gloire, ni honte, c’est ma vie.

 

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